Ma pratique est un ensemble hétérogène d’expériences formelles, à la croisée entre la photographie et le cinéma, la peinture et la vidéo. Cette pluridisciplinarité je la dois à mon parcours universitaire ; à mes études de cinéma à l’université de Strasbourg et à celles de photographie à la fac de Paris 8. Les images de mon portfolio sont pour ainsi dire l’application d’une manière de vivre et de penser. Elles portent une réflexion sur la question de disparition et de métamorphoses matérielles qu’abrite tout corps. La question des temps, temps de mémoire et du monde, du photographique et cinématographique… y est aussi importante. Chacune de ces réflexions propose également un discours en lien avec le monde contemporain. Celles-ci peuvent être écologiques, comme dans la série Monolithes ; ou sociologique, ce que l’on retrouve dans En attendant l’orage… Mes vidéos quant à elles sont l’occasion d’aborder des sujets plus personnels, en lien avec mes souvenirs, mon enfance. C’est ce que montre Mémoire de paysage. En un sens, les médiums en soi m’importent peu, ce qui m’intéresse, c’est ce qui advient dans le sillon de leur entrelacement.