Julie Rochereau concentre ses recherches autour des notions de transformation et de dégradation entropiques du paysage. Cette entropie de l’espace devient visuelle, dans un travail sur la matérialité de l’image photographique et vidéo à travers des installations mixant les matériaux et les formes.
Transformer, stratifier, détériorer, sont des gestes qui lui permettent de faire apparaitre de nouvelles formes à partir du document qu’il soit tiré d’archives ou de photographies personnelles.
Elle s’intéresse particulièrement au phénomène d’artificialisation des espaces dits « naturels » (terrains en friches, forêts) et interroge notre rapport à la nature sauvage, en s’inspirant des sciences naturelles comme la botanique ou la géologie, mais aussi philosophiques ou anthropologiques.