Son travail traite d’une exploration de l’intime dans l’espace public, en insufflant du vivant à ce qu’elle photographie.
« Le geste a une intention, une vie, alors que le mouvement peut aussi bien résulter d’un automatisme humain que de n’importe quelle animation d’un objet ou d’un mécanisme non humain ».
S’appuyant sur la distinction de Laurence Louppe qui dissocie le geste et le mouvement et par sa proximité et son engagement physique avec l’objet qu’elle photographie – le drap – , Elena Groud cherche à donner geste à des matières a priori inertes. Elle tente de donner corps et organicité à l’image. Explorant une idée de l’intime dans l’espace public, un « extime », elle cherche la danse dans cette frontière entre le dedans et le dehors.
Sans corps à l’image, son travail traite du corps.