Imprégnée de cinéma et obsédée par les images en mouvement ainsi que les premiers objets optiques, Chloé Reynès fonde sa recherche photographique sur la tentative de la retranscription du sensible et vise à casser le lien de la photographie avec la reproduction du réel. Elle aspire à capturer ce qui serait de l’ordre de l’expérience optique en mouvement, ce qui finalement nous échappe. Interrogeant le support par le fragment, la surimpression, le hasard ou l’accident, elle tente de partager sa considération du monde technocratique actuel comme étant totalement éclaté et scindé, submergé d’images et d’appareils.