Architecte de formation, je me suis tourné vers la photographie en emportant avec moi les questionnements liés à cette première formation.
Ainsi, ma pratique s’articule autour de la représentation du territoire et de la pratique de ce dernier. Qu’il s’agisse de questionner la perméabilité entre les différents système de représentation du territoire et les processus de renouvellement de la ville sur elle-même (af/ag, 2019 – en cours), l’appropriation d’un territoire frontière (ulysse, 2015), les traces picturales non-artistiques dans la ville (primitifs, 2019), la redécouverte d’une mémoire personnelle (28160, 2020) ou celle d’un espace imposé par le confinement (confiture, 2020), j’essaye ainsi de mettre en forme une certaine perception de l’espace, de porter un autre regard sur ma relation à celui-ci.