Les projets de Lydie Essayan ont en commun le relevé d’empreintes humaines sur la nature. Ils soulignent l’appropriation d’espaces délimités et interrogent la notion de territoire.
À la lisière de la photographie documentaire, ces vues reflètent un monde changeant, parfois empreint d’étrangeté.
L’observation de micro-événements et de lieux au repos tient également une place essentielle dans l’articulation du travail : espaces désertés, friches, terrains vagues, espaces vacants de toutes sortes.
Enfin, ces enregistrements photographiques interrogent également la notion de durée, où des bribes de présent et de passé sont amenées à coexister. Ils influencent notre perception et peuvent rappeler au présent les souvenirs dormants de la mémoire.